Les dynamiques de coopérations établies dans les territoires, y compris par arrangements locaux, peuvent être considérées comme des ressources non transférables, selon la nature des coopérations et leurs modalités de construction à différentes échelles. La dimension collective ou « de coopération » est envisagée selon un gradient qui va des situations les plus informelles d’entraide, de travail en commun qui court-circuitent parfois les organisations professionnelles représentatives, aux coopératives ou autres formes d’organisations constituées. Le sens de l’engagement collectif et les représentations que les acteurs impliqués ont de leur métier sont aussi en cause. Incubatrices d’expérimentations grâce à un partage technique, financier et social du risque, les constructions coopératives procèdent aussi d’innovations sociales et organisationnelles. Comment certains territoires, notamment ruraux, se singularisent-ils par la densité des dynamiques « de groupe », des organisations coopératives ? Quels services ces coopérations rendent-elles au territoire ? Nous tenterons d’y répondre par une approche pluridisciplinaire rassemblant des contributions en économie, gestion, sciences de la communication, sociologie, socio-anthropologie, géographie, science politique et par un échange avec les acteurs de terrain.
Vous trouverez ci-dessous les supports présentés lors du séminaire CODESOL :
Les différentes facettes des coopérations : une réflexion à partir de l'ESS (Laurent GARDIN)
Caractérisation et évolution du dispositif PTCE (Laurent FRAISSE)
Coopérations et autonomie énergétique des territoires ruraux (Laure DOBIGNY)
Le monde coopératif : une approche économico-politique européenne (Enzo PEZZINI)
Compte rendu effectué par Mickaël POIROUX